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décembre 04, 2020 4

urne funéraire : matière, prix, destination, législation

 

Les personnes ayant choisi la crémation sont placés par la suite dans une urne funéraire. Ces urnes servent à collecter et conserver (temporairement si les cendres vont être dispersées) les cendres des défunts. Avec la popularité de la crémation en France sur ces dernières années, l’urne est de plus en plus utilisée. C’est un complément du cendrier cinéraire avec lequel il ne faut pas le confondre.

Le choix de l’urne est tout aussi important que lorsque l’on choisi un cercueil. Elle répond à des critères suivant les goûts et envies du défunt ou de la famille. Mais également aussi sur des questions pratiques.

Étant un objet important, l’urne funéraire est en conséquence un objet commémoratif populaire avec un marché très développé, où le choix est multiple.

Avant de choisir le modèle souhaité, prendre conscience de la législation qui entoure ce commerce peut-être intéressant afin de savoir se poser les bonnes questions. 

Législation funéraire et Urne

L’urne cinéraire est strictement réglementée de par son développement et de son usage.

A savoir : Il n’est pas obligatoire d’avoir recours à une urne funéraire dans le cas où les cendres sont conservées dans un cendrier.

  • L'article R. 2213-38 de la loi relative à la crémation et aux cendres funéraires stipule ainsi que « aussitôt après la crémation, les cendres sont pulvérisées et recueillies dans une urne cinéraire munie extérieurement d'une plaque mentionnant l'identité du défunt et le nom du crématorium ».
  • Les dates de naissance et de mort de la personne décédée.
  • L’urne doit pouvoir contenir l'intégrale des cendres du défunt.
  • Depuis la loi de 2011, la séparation des cendres dans plusieurs contenants est maintenant prohibé en France.

Présentation d’une urne funéraire

L’urne doit obligatoirement être conçue afin d’accueillir la totalité d’un corps une fois incinéré.

On prendra alors en compte la capacité de sa contenance : 

  • 0.5 litres pour les nouveau-nées (c’est la taille la plus petite disponible).
  • 2 litres pour une personne de corpulence moyenne.
  • Et jusqu’à 3.5 litres pour les corpulences fortes.

Un sac cinéraire ignifugé est placé à l’intérieur du vase pour recueillir les restes en plus d’une poche de transport destinée à protéger l’urne tout en restant discret. L’urne est ensuite fermée hermétiquement, quant à son esthétique global, aucun code légal n’est requis pour le moment.

L’urne funéraire est pensé comme un objet cérémoniel et peut donc être réalisé en : 

  • Métal
  • Céramique
  • Résine
  • Granit
  • Sel
  • Argile
  • Tourbe, cellulose ou fibres naturelles pour les urnes dites “urnes arbre”
  • Textile pour les mini-tombes
  • ou encore en sable pour les urnes biodégradables.

Suivant votre choix de destination, l’urne devra répondre néanmoins à quelques critères. A savoir si elle est destinée à être biodégradable ou non-dégradable. L’urne biodégradable sera obligatoire si elle doit être mise en pleine nature ou encore mise à la mer par soucis d’écologie.

Les urnes non-dégradables sont destinées à être mise dans une sépulture, si l’emplacement de sépulture est gratuit, il sera nécessaire de faire par la suite une exhumation. C’est-à-dire de “libérer” la place des restes corporelles.

Placé dans un cavurne ou caveau, elle devra pouvoir résister à l’humidité.

Également si elle est collée sur un monument funéraire, l’urne devra être non gélive et très solide.

Les urnes-tombes en terre cuite poreuse et les mini-tombes sont nécessaires si l’inhumation se fait en pleine terre afin de pouvoir respecter le “désir du retour à la nature”. 

Les formes peuvent ainsi varier suivant :

  • les artisans qui les fabriquent
  • ainsi que des désirs du défunt ou de ses proches.

Destination de l’urne funéraire

Plusieurs choix s’offre à la famille pour placer l’urne funéraire comme au cimetière avec une sépulture existante ou à créer, soit sur un emplacement gratuit dans le jardin cinéraire. 

  • une cavurne, où l’urne est placé dans un petit caveau,
  • dans une tombe cinéraire en pleine terre (où l’urne est directement enterrée),
  • ou bien encore dans une case de columbarium.

L’urne peut être aussi placée dans une concession familiale existante.

  • à l’intérieur d’un caveau,
  • collée sur le monument funéraire d’une concession,
  • ou inhumée au-dessus des cercueils en pleine terre.

A la demande du défunt ou de sa famille, les cendres peuvent être dispersées. Cette démarche est très particulière car la sépulture n’est pas bien définie et est irréversible. La dispersion des cendres peut se faire dans : 

  • un jardin du souvenir, c’est un espace du cimetière même,
  • ou en mer,
  • en pleine nature.

A noter que la dispersion en pleine nature ne peut pas s’effectuer sur la voie publique et que la personne en charge des funérailles l’a signalé au maire de la commune en plus d’avoir obtenu son autorisation.

Le funérarium ou lieu de culte peut conserver pendant un an maximum l’urne au moment de la crémation si une autorisation a été demandé. Cela peut être utile dans le cas où la famille n’a pas encore décidé de l’endroit ou placer l’urne. Un emplacement gratuit peut être aussi demandé au cimetière pour au moins 5 ans pour la placer dans une sépulture individuelle.

Si l’urne en question est abandonnée, les cendres seront dispersées dans le jardin du souvenir. Il est également impossible pour les proches de conserver les cendres du défunt chez eux.

Prix d’une urne funéraire

L’urne cinéraire à un prix très variable qui peut être compris entre 99€ (pour les moins chers) et 500€ pour certains modèles. C’est  pourquoi il est fortement conseillé de comparer les prix des agences de pompes funèbres ainsi que des offres sur internet.

L’urne peut se distingue par :

  • sa forme et son esthétique
  • ses matériaux de création
  • et son choix de destination

Ainsi certains critères, feront plus ou moins balancer le prix d’une urne.


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